Les Sciernes d’Albeuve
Les plus grands s’occupent ensemble de la mise en place des tables pour les repas sur la terrasse.
Durant tout le camp, la prise en charge par les élèves de leur vie quotidienne est encouragée. La collaboration et la prise d’initiative se font alors souvent naturellement.
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Les enfants ont à disposition plusieurs jeux qu’ils utilisent à leur gré. Les différentes tranches d’âge se mélangent souvent, au gré des intérêts individuels.
Pour les plus jeunes, piscine improvisée dans la fontaine, une activité qui a rencontré un franc succès, bien compréhensible vu la chaleur.
Tous les soirs, le pain du lendemain et les tresses pour le petit-déjeuner sont pétris et enfournés en équipe. Cette activité réunit les enfants que cela intéresse, souvent les mêmes, et parfois certains, plus jeunes, qui n’y viennent que pour un moment. L’occasion d’apprendre, d’utiliser ses mains, de voir le résultat, d’en sentir l’odeur… et enfin d’y goûter.
Les pains prêts à être enfournés… …et les tresses à la sortie du four.
Les grillades autour du feu, incontournables dans un tel lieu au milieu de la nature. Un moment de la vie quotidienne, de repas, mais également un temps communautaire et d’échanges divers, qui commençait déjà par la préparation du bois. Si celui-ci était coupé par un adulte, ce sont les enfants qui rangeaient les buches et les préparaient pour le prochain feu.
Les enfants ont eu l’occasion d’observer les divers mode d’allumage du feu : allumette, briquet traditionnel, et… briquet à l’ancienne. Ils ont pu tester par eux-mêmes ce mode de faire original et complexe, formé d’un morceau de silex, d’une pièce d’acier au carbone (le briquet), d’un bout d’amadou et d’étoupe. Le morceau d’acier est frotté contre le silex, ce qui produit une étincelle qui se loge dans l’amadou et fabrique une braise ; celle-ci est mise dans de l’étoupe (ou de l’herbe sèche) ; en soufflant dessus, l’étoupe finit par s’enflammer ; ce morceau en feu peut alors être mis dans le bois d’allumage. Cette méthode ancienne avait été expliquée et montrée auparavant en classe, mais pas encore testée. Pas évidente, elle a souvent été couronnée de succès, donnant l’occasion à tous de pouvoir apprécier la lumière et la chaleur d’un feu de camp du soir…
Durant la journée, les activités s’organisent selon les envies, de manière le plus souvent autonome, les adultes gardant un œil sur ce qui se passe ou accompagnant lorsque c’est nécessaire. Par exemple jusqu’à la rivière, à quelques 10 minutes de marche dans les champs et la forêt. Pour se rafraîchir, les plus grands partent à son exploration et y font des barrages afin de se créer des bassins d’eau.
A gauche: un rituel bien établi, qui réunit petits et grands : les crêpes du petit-déjeuner. Discussion, échanges, camaraderie, le camp est l’occasion de nombreux moments différents. En pleine nature, c’est une semaine de vie pratique, importante également en termes de relations humaines et sociales.
Ceux qui en ont envie se lancent dans la fabrication de biscuits… qu’ensuite tout le monde mangera. Quant à la préparation des repas, les enfants choisissent librement d’y participer ou pas, selon les jours. Durant la semaine, bon nombre s’y intéresseront, à un moment ou à un autre, ce qui en fera souvent un temps de collaboration entre adultes et enfants.
Chacun s’occupe à sa manière, seul ou en groupe, et différemment suivant les moments – de l’activité physique à un temps de détente par la lecture. Le repas, temps de convivialité et de repos, réunit quant à lui tout le monde.
Le camp Montessori est un lieu d’apprentissages multiples. Ceux-ci sont parfois liés à des éléments préparés à l’avance en classe, et parfois spontanés, en fonction de ce qui est fait sur place, des questions, interrogations et intérêts qui en découlent sur le moment.
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